Une sélection de séries coloristes extraits du livre The Walkers
Je ne sais faire qu'une chose, c'est marcher en direction d'un lieu. Que fait un photographe de rue, si ce n'est marcher, regarder, attendre, parler, puis regarder et marcher encore, en conservant l'espoir que la chose inattendue, l'inconnu ou le secret enfermé au coeur du réel se présentera au coin de la rue.
ALEX WEBB
Né en 1976 à Sainte-Adresse, près du Havre, François Preschez vit et travaille depuis 2002 à Paris. Il a auparavant suivi des études d’ingénieur (Supélec, Gif-sur-Yvette, 1997-2000) puis de cinéma (ESEC : Ecole Supérieure d’Etudes Cinématographiques, 2000-2002) avant de travailler deux ans dans la production cinématographique. Il apprend la photographie en autodidacte et se perfectionne en 2005 à l’école des Gobelins.
Depuis une quinzaine d’années, il concilie l’enseignement - des mathématiques, du développement web et de la photographie - avec sa passion pour l’image fixe. Profondément influencé par la « street photography », qu’elle soit japonaise, américaine ou française, il arpente les grandes villes du monde entier en observant leurs habitants, en étudiant leur façon de se comporter les uns avec les autres et leur manière d’interagir avec le décor qui les entoure.
2004–2016 : plus d'une décennie de noir et blanc en argentique, avec la Tri-X et un Nikon FM (puis un FM2) et un Pentax 6x7 comme compagnons. Puis, à partir de 2011, une utilisation du numérique, avec le discret X100 puis le X-Pro2 de Fuji, associé à un travail sur la couleur, cette couleur si omniprésente dans le réel mais si difficile à appréhender en photographie.
Dans quel but ? A la recherche de quoi ? Difficile à dire… Pas vraiment pour témoigner et encore moins pour dénoncer telle ou telle situation. Plutôt pour le plaisir simple de la déambulation, l’appareil autour du cou, le regard flottant, à l’affût de la photographie qui va s’imposer à lui. Une sorte de combat avec le réel. Une expérience à la fois mentale et physique, avec beaucoup de temps faibles mais aussi des états d’excitation lorsque tout se met en place comme par magie : la lumière, la géométrie et la disposition des personnages au sein de cette géométrie. Alors, tout est une affaire de fraction de seconde, et prélever la bonne portion du réel pendant cette fraction de seconde est l’objectif ultime du photographe de rue. Beaucoup de pertes de temps, beaucoup d’attentes, beaucoup de déplacements dans cette activité très peu rentable et très peu productive, mais grâce à cette nécessité d’être constamment sur le qui-vive, une façon d’être plus présent au monde.
Une sélection de livres imprimés et fabriqués par Blurb ou E-Center.
Les photographies N&B présentées sur ce site sont issues de négatifs 24×36 ou 6×7 qui ont été scannés sur un Hasselblad Flextight X5 puis retravaillées par l’auteur. Il est possible d’en acquérir un tirage Lambda réalisé par le laboratoire Picto sur papier baryté, signé au verso.
Le tirage Lambda est obtenu à partir d’un fichier numérique. Du véritable papier photo argentique est exposé par un laser, pixel par pixel, avant d’être développé dans un procédé chimique classique (fixage, lavage, séchage).
Les tarifs sont les suivants :
D’autre part, chacune des photographies N&B existe aussi en tirage argentique classique, réalisé à l’agrandisseur. Ces tirages sont réalisés à la demande. Pour les tarifs, contactez l’auteur (Cf. ci-dessous).
En ce qui concerne les photographies couleur, elles ont été réalisées en numérique avec un Fuji XPro-2 ou un Fuji X100. Les tirages disponibles sont des tirages jet d’encre sur du papier Fine Art (Baryté Hahnemühle 315g).
Ils existent en deux formats :
40 x 60 cm (120 €)
50 x 75 cm (180 €)
Quand on aime la photographie,
on aime les livres de photographie.
Les impressions soignées,
la typographie travaillée,
les maquettes originales.